- Any way you want to look at it She was a very exceptional and brilliant woman who was about 100 years ahead of her time.
- Alexandra David-NéelWriter
- Alexandra David-Néel, born Louise David, was a Belgian-French explorer, spiritualist, Buddhist, anarchist and writer. She is most known for her 1924 visit to Lhasa, Tibet when it was forbidden to foreigners. Wikipedia
- Born: October 24, 1868, Saint-Mandé, France
- Died: September 8, 1969, Digne-les-Bains, France
- Books: Initiations and Initiates, More
Alexandra David-Néel - Wikipedia, the free encyclopedia
en.wikipedia.org/wiki/Alexandra_David-NéelAlexandra David-Néel, born Louise David (24 October 1868 – 8 September 1969
Wikipedia), was a Belgian-French explorer, spiritualist, Buddhist, anarchist and writer.
The Amazing Tibetan Adventures of Alexandra David-Neel ...
www.huffingtonpost.com/.../alexanda-david-neel-ad...Nov 10, 2011 - In 1965 Lawrence Durrell, on assignment from a popular woman's magazine, interviewed the 96-year-old Alexandra David-Neel at her home in ...
The Huffington PostAlexandra David-Neel - Mystic in Tibet - Leaving couches ...
www.mysteriouspeople.com/Alex_David-Neel.htmThe story of Alexandra David-Neel in Tibet by Brian Haughton.Historical Badass: Explorer Alexandra David-Néel ...
www.adventure-journal.com/.../historical-badass-explorer-alexandra-dav...Sep 26, 2012 - One of the most intrepid explorers in recent history is someone whose name you've almost certainly never heard. Alexandra David-Néel stood ... Alexandra David-Néel, site officiel redirigé
www.alexandra-david-neel.org/Translate this pageredirection du site officiel d'Alexandra David Néel sur alexandra-david-neel.com.Alexandra David-Néel (Author of My Journey to Lhasa)
www.goodreads.com/author/.../617033.Alexandra_David_N_...
GoodreadsRating: 4 - 1,027 votesAlexandra David-Néel (October 24, 1868 - September 8, 1969) was a French explorer, anarchist, spiritualist, Buddhist and writer. She is most known foHere are some of the books she wrote:
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Immortality and Reincarnation: Wisdom …
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Here is the French wikipedia site for her. I translated her site in France in French to English through Google Translate but much of it is hard to understand because of using a robot translator. Here is the French wikipedia version in French:
Alexandra David-Néel
Alexandra David-NéelAlexandra David-Néel en costume de lama en 1933.Données clés Naissance 24 octobre 1868
Saint-Mandé, FranceDécès 8 septembre 1969 (à 100 ans)
Digne, FranceÉcole/tradition Bouddhisme tibétain Maîtres Lachen Gomchen Rinpoché
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Hommages
- 3 Bibliographie
- 4 Notes et références
- 5 Voir aussi
Biographie
1868-1895 : enfance, adolescence
Alexandra est la fille unique d'un père (Louis David), franc-maçon de souche huguenote, instituteur (qui fut militant républicain lors de la révolution de 1848, et ami du géographe anarchiste Élisée Reclus), et d'une mère belge catholique d'origine scandinave et sibérienne3, Alexandrine Borghmans. Louis et Alexandrine s'étaient rencontrés en Belgique où le maître d'école et éditeur d'une revue républicaine s'était exilé lorsque Louis-Napoléon Bonaparte était devenu empereur. Entre l'époux, désargenté, et l'épouse, qui n'hériterait de son père qu'à la mort de celui-ci, les motifs de désaccord crurent avec la naissance d'Alexandra. Alors que sa mère veut qu'elle reçoive une éducation catholique, son père la fait secrètement baptiser dans la foi protestante4.
En 1871, révolté par l'exécution des derniers communards devant le mur des Fédérés au cimetière du Père-Lachaise à Paris, Louis David y emmène sa fille de deux ans, Eugénie, future Alexandra, pour qu'elle voie et n'oublie jamais, par cette rencontre précoce du visage de la mort, la férocité des hommes5.
En 1873, les David s'expatrient en Belgique6.
Dès avant l'âge de 15 ans, Alexandra s'exerce à un bon nombre d'austérités extravagantes : jeûnes, tortures corporelles, recettes puisées dans des biographies de saints ascètes trouvées dans la bibliothèque de l'une de ses parentes, à ce qu'elle note dans Sous des nuées d'orage, paru en 19407.
À l'âge de 15 ans, passant ses vacances avec ses parents à Ostende, elle fugue et gagne le port de Flessingue en Hollande pour essayer d'embarquer pour l'Angleterre. Le manque d'argent l'oblige à renoncer8.
Durant toute son enfance et son adolescence elle côtoie Élisée Reclus. Celui-ci l'amène à s'intéresser aux idées anarchistes de l'époque (Max Stirner, Michel Bakounine, etc.) et aux féministes qui lui inspirèrent la publication de « Pour la vie » en 1898. Elle devient d'ailleurs une libre collaboratrice de La Fronde, journal « féministe » créé par Marguerite Durand et géré coopérativement par des femmes, participant également à diverses réunions du Conseil national des femmes françaises ou italiennes. Mais elle rejette en revanche certaines des positions prônées lors de ces réunions (par exemple le droit de vote), préférant la lutte pour l'émancipation économique. Alexandra s'éloigna d'ailleurs de ces « oiseaux aimables, au précieux plumage », en référence à ces féministes venant pour la plupart de la haute société, et oubliant la lutte économique à laquelle la plupart des femmes sont astreintes.
Parallèlement, à partir de 18889, elle fréquente la franc-maçonnerie et atteindra le 30e degré dans le rite écossais ancien et accepté10,11.
Selon Raymond Brodeur, en 1889, elle se convertit au bouddhisme, ce qu'elle note dans son journal intime, paru en 1986 sous le titre de La Lampe de sagesse. Elle a 21 ans. La même année, pour se perfectionner en anglais, langue indispensable à une carrière d'orientaliste, elle va à Londres où elle fréquente la bibliothèque du Musée britannique et fait par ailleurs la connaissance de divers membres de la Société théosophique. L'année suivante, de retour à Paris, elle s'initie au sanscrit et au tibétain et suit divers enseignements au Collège de France, et à l'École pratique des hautes études sans toutefois y passer d'examen12. Pour Jean Chalon, c'est au musée Guimet qu'est née la vocation d'orientaliste et de bouddhiste d'Alexandra13.
1895-1904 : la cantatrice
À l'incitation de son père, Alexandra entre au Conservatoire royal de Bruxelles, où elle étudie le piano et le chant14. Pour aider ses parents qui connaissent des revers de fortune, Alexandra, qui a eu un premier prix de chant, occupe, sous le nom d'Alexandra Myrial, l'emploi de première chanteuse à l'Opéra d'Hanoï (Indochine), durant les saisons 1895-1896 et 1896-1897. Elle y interprète le rôle de Violetta dans La Traviata (de Verdi), puis chante dans Les Noces de Jeannette (de Victor Massé), Faust et Mireille (de Gounod), Lakmé (de Léo Delibes), Carmen (de Bizet), Thaïs (de Massenet). Elle entretient, à cette époque, des rapports épistolaires avec Frédéric Mistral et Jules Massenet15.
De 1897 à 1900, elle partage, à Paris, la vie du pianiste Jean Haustont, avec qui elle écrit Lidia, drame lyrique en un acte dont Haustont compose la musique et Alexandra le livret. Elle part chanter à l'opéra d'Athènes, de novembre 1899 à janvier 1900 puis, en juillet de la même année, à l'opéra de Tunis, ville où elle rencontre, peu après son arrivée, un cousin éloigné, Philippe Néel, ingénieur en chef des Chemins de fer tunisiens et son futur époux. Elle abandonne sa carrière de chanteuse à l'été 1902, à l'occasion d'un séjour de Jean Haustont à Tunis et assure, pendant quelques mois, la direction artistique du casino de Tunis, tout en poursuivant ses travaux intellectuels15.
1904-1911 : la femme mariée
Le 4 août 1904, à Tunis, elle épouse Philippe Néel de Saint-Sauveur16, dont elle était la maîtresse depuis le 15 septembre 1900. Elle a 36 ans. Leur vie commune, parfois orageuse, mais empreinte de respect mutuel, s'interrompt le 9 août 1911, par son départ, seule, pour son troisième voyage en Inde (1911-1925) (le deuxième s'étant effectué pendant un tour de chant). Alexandra ne veut pas d'enfants, elle a conscience que les charges d'une maternité sont incompatibles avec son besoin d'indépendance et son goût des études17. Elle promet à Philippe de regagner le domicile conjugal dans dix-huit mois : ce n'est que quatorze ans plus tard, en mai 1925, que les époux se retrouveront… et se sépareront à nouveau au bout de quelques jours, Alexandra étant revenue avec son compagnon d'exploration, le jeune lama Aphur Yongden, dont elle devait faire son fils adoptif en 192918,17.
Pour autant, les deux époux entamèrent après cette séparation une abondante correspondance qui ne cessa qu'avec la mort de Philippe Néel en février 1941. De ces échanges subsistent nombre de lettres écrites par Alexandra, et quelques lettres écrites par son mari, beaucoup ayant été brûlées ou perdues lors des tribulations d'Alexandra pendant la guerre civile chinoise, au milieu des années 1940.
La légende veut que son mari fut aussi son mécène, mais la vérité est tout autre. Elle possédait, à son mariage, une fortune personnelle19 et en 1911, trois ministères l'aidèrent à financer un voyage d'étude. Par le truchement des ambassades, elle envoya à son mari des procurations pour qu'il gère sa fortune.
1911-1925 : le périple indo-tibétain
Arrivée au Sikkim (1912)
Alexandra David-Néel arrive au Sikkim en 1912. Elle se lie d'amitié avec Sidkéong Tulku Namgyal, le fils aîné du souverain (chogyal) de ce royaume (qui deviendra un État de l'Inde), et se rend dans de nombreux monastères bouddhistes pour parfaire sa connaissance du bouddhisme. En 1914, elle rencontre dans un de ces monastères le jeune Aphur Yongden, âgé de 15 ans, dont elle fit par la suite son fils adoptif. Tous deux décident de se retirer dans une caverne en ermitage à plus de 4 000 mètres d'altitude, au nord du Sikkim.
Sidkéong, alors chef spirituel du Sikkim, est envoyé à la rencontre d'Alexandra David-Néel par son père, le Maharaja du Sikkim, prévenu de son arrivée en avril 1912 par le résident britannique à Gangtok. Lors de cette première rencontre, l'entente entre eux est immédiate : Sidkéong, avide de réformes, écoute les conseils d'Alexandra David-Néel, et avant de repartir à ses occupations, lui laisse le Lama Kazi Dawa Samdup comme guide, interprète et professeur de tibétain20. Par la suite, Sidkéong confie à Alexandra David-Néel que son père souhaite qu'il renonce au trône en faveur de son demi-frère21,22.
Rencontre avec le 13e dalaï-lama à Kalimpong (1912)
Le Lama Kazi Dawa Samdup accompagne Alexandra David-Néel à Kalimpong, où elle se rend pour rencontrer le 13e dalaï-lama en exil. Elle est reçue en audience le 15 avril 1912, et croise dans la salle d'attente Ekai Kawaguchi, qu'elle retrouvera au Japon. Le dalaï-lama la reçoit accompagnée de l'indispensable interprète, et lui conseille fortement d'apprendre le tibétain, un avis qu'elle suivra. Elle reçoit sa bénédiction, puis le dalaï-lama engage le dialogue, lui demandant comment elle est devenue bouddhiste. Alexandra provoquera son hilarité en affirmant être la seule bouddhiste de Paris, et son étonnement en lui apprenant que le Gyatcher Rolpa, un livre tibétain sacré, a été traduit par Philippe-Édouard Foucaux, un professeur au Collège de France. Elle demande nombre d'explications complémentaires que le dalaï-lama s'efforce de lui fournir, lui promettant de répondre à toutes ses questions par écrit23.
Séjour à Lachen (1912-1916)
Fin mai, elle se rend à Lachen, où elle rencontre Lachen Gomchen Rinpoché, le supérieur (gomchen) du monastère de la ville, avec comme interprète improvisé M. Owen (E. H. Owen), un révérend qui remplace Kazi Dawa Samdup, absent24. À Lachen, elle vit plusieurs années auprès d'un des plus grands gomchens dont elle a le privilège de recevoir l'enseignement et, surtout, elle est tout près de la frontière tibétaine, qu'envers et contre tous elle franchit à deux reprises.
Dans sa caverne d'anachorète, elle s'exerce aux méthodes des yogis tibétains. Elle fait parfois tsam, c'est-à-dire fait retraite plusieurs jours durant sans voir personne, elle apprend la technique du toumo, qui permet de mobiliser son énergie interne pour produire de la chaleur. À la suite de cet apprentissage, son maître, le gomchen de Lachen, lui donnera le nom religieux de Yshé Tömé, « Lampe de Sagesse », qui lui vaudra par la suite d'être reconnue par les autorités bouddhistes partout où elle se rendra en Asie25.
Alors qu'elle est en compagnie de Lachen Gomchen Rinpoché, Alexandra David-Néel retrouve à Lachen le 29 mai 1912 Sidkéong en tournée d'inspection. Ces trois personnalités du bouddhisme ainsi réunies réfléchissent et travaillent à la réforme et à la propagation du bouddhisme, comme le déclarera le Gomchen26. Sidkéong organise pour Alexandra David-Néel une expédition d'une semaine dans le Haut-Sikkim, à 5 000 mètres d'altitude débutée le 1er juin27.
Il existe une correspondance épistolière entre Sidkéong et Alexandra David-Néel. Ainsi, dans une lettre de Sidkéong écrite à Gangtok le 8 octobre 1912, il la remercie de la méthode de méditation qu'elle lui a envoyée. Le 9 octobre, il l'accompagne jusqu'à Darjeeling, où ils visitent ensemble un monastère, alors qu'elle s’apprête à regagner Calcutta28. Dans une autre lettre, Sidkéong informe Alexandra David-Néel qu'en mars 1913, il a pu adhérer à la franc-maçonnerie à Calcutta, où il a été reçu compagnon, muni d'une lettre d'introduction du gouverneur du Bengale, un lien supplémentaire entre eux. Il lui fait part de sa joie d'avoir pu devenir membre de cette société29.
Alors que son père est sur le point de mourir, Sidkéong appelle Alexandra David-Néel à l'aide, et lui demande conseil pour entreprendre la réforme du bouddhisme qu'il souhaite mettre en œuvre au Sikkim quand il accèdera au pouvoir30. Revenant à Gangtok en passant par Darjeeling et Siliguri, Alexandra David-Néel est reçue comme un personnage officiel, avec haie d'honneur, par Sidkéong le 3 décembre 191331. Le 4 janvier 1914, il lui offre une robe de Lama en cadeau pour le Nouvel An, et se fait photographier ainsi vêtu, un bonnet jaune complétant l'ensemble32.
Le 10 février 1914, le Maharaja meurt, et Sidkéong lui succède. La campagne de réforme religieuse peut débuter, Kali Koumar, un moine du bouddhisme du Sud est appelé à y participer, ainsi que Silacara (en), qui vit alors en Birmanie. C'est de ce même pays que vient Ma Lat (Hteiktin Ma Lat), avec qui Alexandra David-Néel est en correspondance, et que doit épouser Sidkéong, Alexandra David-Néel devenant de fait la conseillère conjugale du Maharaja33.
Alors qu'elle se trouve au monastère de Phodong, dont Sidkéong est l'abbé, Alexandra David-Néel affirme entendre une voix qui lui annonce que les réformes échoueront34.
Le 11 novembre 1914, quittant la caverne du Sikkim où elle était allée retrouver le gomchen, Alexandra est accueillie au monastère de Lachen par Sidkéong35. Un mois plus tard, elle apprend la mort subite de Sidkéong, une nouvelle qui l'affecte et laisse penser à un empoisonnement36.
Premier séjour au Tibet et rencontre avec le panchen-lama (1916)
Le 13 juillet 1916, sans demander la permission à quiconque, Alexandra David-Néel part pour le Tibet en compagnie de Yongden et d'un moine. Elle projette de visiter deux grands centres religieux proches de son ermitage du Sikkim : le monastère de Chorten Nyima et celui de Tashilhunpo, près de Shigatsé, l'une des plus grandes villes du sud du Tibet. Au monastère de Tashilhunpo, où elle arrive le 16 juillet, on la laisse consulter les écrits bouddhistes et visiter les divers temples. Le 19, elle se rend chez le panchen-lama, dont elle reçoit la bénédiction et un accueil charmant : il la présente aux notables de son entourage, à ses professeurs et à sa mère (avec laquelle Alexandra noue des liens d'amitié et qui lui suggère d'habiter un couvent). Le panchen-lama enchérit et lui propose de rester à Shigatsé comme son invitée, ce qu'elle décline, quittant la ville le 26 juillet, non sans avoir reçu les titres honoraires de lama et de docteur en bouddhisme tibétain et connu des heures de grande félicité37. Elle poursuit son escapade au Tibet en visitant l'imprimerie de Nartan (snar-thang) avant de rendre visite à un anachorète qui l'a invitée près du lac Mo-te-tong. Le 15 août, elle est reçue par un lama à Tranglung.
À son retour au Sikkim, les autorités coloniales britanniques, poussées par des missionnaires exaspérés par l’accueil réservé à Alexandra par le panchen-lama et mécontentes de ce qu'elle ait ignoré leur interdiction de pénétrer au Tibet, lui flanquent un avis d'expulsion38,39.
Voyage au Japon, en Corée, en Chine, en Mongolie, au Tibet
Comme il leur est impossible de rentrer en Europe en pleine guerre mondiale, Alexandra et Yongden quittent le Sikkim pour l'Inde puis le Japon. Elle y rencontre le philosophe Ekaï Kawaguchi qui, quelques années plus tôt, avait réussi à rester dix-huit mois à Lhassa sous un déguisement de moine chinois. Alexandra et Yongden partent ensuite pour la Corée, puis Pékin en Chine. De là, ils choisissent de traverser la Chine d'Est en Ouest en compagnie d'un lama tibétain haut en couleurs. Leur périple dure plusieurs années à travers le Gobi, la Mongolie, avant une pause de trois ans (1918-1921) au monastère de Kumbum au Tibet, où Alexandra, aidée de Yongden, traduit la célèbre Prajnaparamita7.
Séjour incognito à Lhassa (1924)
Déguisés respectivement en mendiante et en moine et portant un sac à dos le plus discret possible, Alexandra et Yongden partent ensuite pour la ville interdite. Pour ne pas trahir sa qualité d'étrangère, Alexandra n'ose pas emporter d'appareil photo, de matériel de relevé, elle cache toutefois sous ses haillons une boussole, un pistolet et une bourse avec l'argent d'une éventuelle rançon. Ils atteignent finalement Lhassa en 1924, en se fondant dans la foule des pèlerins venus célébrer le Mönlam ou « fête de la Grande Prière »41. Ils séjournent à Lhassa deux mois durant, visitant la ville sainte et les grands monastères environnants : Drépung, Séra, Ganden, Samye, et rencontrent Swami Asuri Kapila (Cesar Della Rosa Bendio). Foster Stockwell fait la remarque qu'Alexandra n'est pas accueillie par le dalaï-lama ni par ses assistants, qu'on ne lui montre pas les trésors des lamaseries ni ne lui décerne de diplôme42. Jacques Brosse précise qu'elle connaît bien le dalaï-lama mais celui-ci ignore qu'elle est à Lhassa, et elle ne peut réveler son identité43. Elle ne trouve « rien de très particulier » au Potala, dont elle remarque que la décoration intérieure est « entièrement de style chinois »44,45,43. Malgré son visage barbouillé de suie, ses nattes en poil de yak et sa toque de fourrure traditionnelle46, elle est finalement démasquée (pour cause de propreté trop grande – elle allait se laver chaque matin à la rivière) – et dénoncée à Tsarong Shapé, le gouverneur de Lhassa. Le temps que ce dernier intervienne, Alexandra et Yongden ont déjà quitté Lhassa pour Gyantsé. Ce n'est que plus tard, par des lettres de Ludlow et de David Macdonald, l'agent commercial britannique à Gyantsé, qu'ils sont mis au courant de l'histoire47.
En mai 1924, l'exploratrice, exténuée, « sans argent et en haillons », est hébergée, ainsi que son compagnon, chez les Macdonald pendant une quinzaine de jours. Elle peut gagner le nord de l'Inde par le Sikkim grâce en partie aux 500 roupies qu'elle emprunte à Macdonald et aux papiers nécessaires que celui-ci et son gendre, le capitaine Perry, lui procurent48,49,50. À Calcutta, vêtue de la nouvelle tenue tibétaine que lui a achetée Mcdonald, elle se fait photographier en studio51.
À son retour, dès son arrivée au Havre le 10 mai 1925, elle peut mesurer l’extraordinaire célébrité que lui vaut son audace. Elle fait la Une des journaux et son portrait s’étale dans les magazines2. Le récit de son aventure fera l'objet d'un livre, Voyage d'une Parisienne à Lhassa, qui est publié à Paris, Londres et New York, en 192752, mais se heurte à l'incrédulité de la critique qui a du mal à accepter les récits de pratiques telles que la lévitation et le tumo (augmentation de la chaleur du corps pour résister au froid)53.
En 1972, Jeanne Denys, qui travailla un temps comme bibliothécaire pour Alexandra, devait publier Alexandra David-Néel au Tibet (une supercherie dévoilée), livre qui fit quelque peu sensation en prétendant démontrer que cette dernière n'était pas entrée dans Lhassa53,54. Jeanne Denys affirme que la photo d'Alexandra et Aphur, assis dans la plaine devant le Potala, prise par des amis tibétains, est un montage55. Elle prétend également que les parents d'Alexandra étaient de modestes commerçants juifs et qu'on parlait yiddish à la maison. Elle va jusqu'à accuser Alexandra d'avoir inventé les récits de ses voyages et de ses études56.
1925-1937 : l'intermède européen
Rentrée en France, Alexandra David-Néel loue une petite maison sur les hauteurs de Toulon et cherche une maison au soleil et sans trop de voisins. Une agence de Marseille lui propose une petite maison à Digne-les-Bains en 1928. Elle, qui cherchait du soleil, visite la maison sous des trombes d'eau mais l'endroit lui plaît et elle l'achète. Quatre ans plus tard, elle commence à agrandir sa maison, baptisée Samten-Dzong ou « forteresse de la méditation », le premier ermitage et sanctuaire lamaïste en France selon Raymond Brodeur7. Elle y écrit plusieurs livres relatant ses différents voyages.
Entre ces diverses publications – toujours accompagnée d'Aphur Yongden, le fidèle compagnon d'aventures, devenu légalement son fils adoptif – elle fait de grandes tournées de conférences en France et en Europe.
1937-1946 : le périple chinois
En 1937, à soixante-neuf ans, Alexandra David-Néel décide de repartir pour la Chine avec Yongden via Bruxelles, Moscou et le transsibérien. Elle se retrouve en pleine guerre sino-japonaise et assiste aux horreurs de la guerre, de la famine et des épidémies. L'annonce de la mort de son mari en 1941 la touche profondément. Fuyant les combats, elle erre en Chine, avec des moyens de fortune, puis finit par se retrouver en 1946 en Inde où elle fait la connaissance de Christian Fouchet, consul de France à Calcutta, qui deviendra un ami, ils resteront en contact jusqu'à la mort d'Alexandra.
1946-1969 : la Dame de Digne
À 78 ans, Alexandra David-Néel rentre en France pour régler la succession de son mari, puis recommence à écrire depuis sa maison de Digne. Elle a la douleur de perdre Yongden en 195557.
En 1959, à l'âge de 91 ans, elle prend comme secrétaire personnelle une jeune femme de 29 ans, Marie-Madeleine Peyronnet, qui reste à ses côtés jusqu'à la fin57. Alexandra David-Néel la surnomme « Tortue ».
À cent ans et demi, elle demande le renouvellement de son passeport au préfet des Basses-Alpes.
Elle s'éteint le 8 septembre 1969, à presque 101 ans. Ses cendres sont transportées à Vârânasî en 1973 par Marie-Madeleine Peyronnet pour être dispersées avec celles de son fils adoptif dans le Gange.
Hommages
En 1925, elle obtient le Prix Monique Berlioux de l'Académie des sports58. Bien que non sportive à proprement parler, elle fait partie de la liste des 287 Gloires du sport français.
La série Il était une fois... les Explorateurs d'Albert Barillé (consacrant en 1995 vingt-deux épisodes relatant vingt-deux personnalités ayant grandement contribué à l’exploration) lui rend hommage en lui consacrant un épisode. Elle est la seule femme à apparaître exploratrice (de premier plan) de toute la série.
En 1992, sort un documentaire intitulé Alexandra David-Néel : du Sikkim au Tibet interdit, réalisé par Antoine de Maximy et Jeanne Mascolo de Filippis. Il suit le voyage que Marie-Madeleine Peyronnet entreprit afin de restituer au monastère de Phodong une statuette sacrée qui avait été prêtée à Alexandra David-Néel jusqu'à sa mort. La vie de l'exploratrice et sa forte personnalité y sont retracées notamment grâce à des témoignages de personnes l'ayant connue et des anecdotes de Marie-Madeleine Peyronnet.
En 1995, la maison de thé Mariage Frères rend hommage à Alexandra David Néel en créant un thé portant son nom en coopération avec la fondation Alexandra David-Néel.
En 2003, Pierrette Dupoyet crée au Festival d'Avignon un spectacle intitulé Alexandra David Néel, pour la vie…, où elle passe en revue toute la vie d'Alexandra.
En 2006, Priscilla Telmon rend hommage à Alexandra David-Néel à travers une expédition à pied et en solitaire à travers l'Himalaya. Elle retrace le voyage de son aînée depuis le Viêt Nam jusqu'à Calcutta en passant par Lhassa. Un film, Au Tibet Interdit, a été tourné de cette expédition59.
En janvier 2010, la pièce de théâtre Alexandra David-Néel, mon Tibet, de Michel Lengliney est à l'affiche, avec Hélène Vincent dans le rôle de l'exploratrice et celle de sa collaboratrice jouée par Émilie Dequenne.
En 2012, le film Alexandra David-Neel, j'irai au pays des neiges, réalisé par Joël Farges, avec Dominique Blanc dans le rôle d'Alexandra, est présenté en avant-première aux Rencontres cinématographiques de Digne-les-Bains.
Un prix littéraire portant le nom de l'exploratrice du Tibet et de son fils adoptif, le prix Alexandra David-Néel/Lama Yongden, a été créé.
Un lycée porte son nom, le lycée polyvalent Alexandra-David-Néel de Digne-les-Bains.
La promotion 2001 des conservateurs du patrimoine de l'Institut national du patrimoine porte son nom.
La promotion 2011 de l'institut diplomatique et consulaire (IDC) du ministère des affaires étrangères (France) porte son nom60.
Une station du prolongement de la ligne 3 du tramway d'Île-de-France, située dans le 12e arrondissement de Paris et à proximité de Saint-Mandé, porte son nom.
Bibliographie
- Notices d’autorité : Fichier d’autorité international virtuel • International Standard Name Identifier • Bibliothèque nationale de France • Système universitaire de documentation • Bibliothèque du Congrès • Gemeinsame Normdatei • WorldCat
Œuvres d'Alexandra David-Néel
Note : les titres et noms d'éditeurs sont ceux des éditions actuelles. Pour une bibliographie plus formelle, voire savante, on se reportera au site officiel indiqué infra.
- 1898 : Pour la vie - réflexions sur tous les faits de société (Éditions « les nuits rouges »)
- 1909 : Le féminisme rationnel (Éditions « les nuits rouges »)
- 1911 : Le Modernisme bouddhiste et le bouddhisme du Bouddha (Alcan)
- 1921 : Le Bouddhisme du Bouddha (Éditions du Rocher)
- 1927 : Voyage d'une Parisienne à Lhassa (Plon)
- 1929 : Mystiques et magiciens du Tibet (Plon)
- 1930 : Initiations lamaïques (Pygmalion)
- 1931 : La Vie surhumaine de Guésar de Ling : L'Iliade des Tibétains (Éditions du Rocher) - avec la collaboration du lama Yongden
- 1933 : Au pays des brigands-gentilshommes (Plon)
- 1935 : Le Lama aux cinq sagesses (Plon)
- 1938 : Magie d'amour et magie noire. Scènes du Tibet Inconnu (Plon)
- 1939 : Le Bouddhisme : ses doctrines et ses méthodes (Éditions du Rocher)
- 1940 : Sous des nuées d'orage (Plon)
- 1949 : Au cœur des Himalayas : le Népal (Pygmalion)
- 1951 : Astavakra Gita - réédité (date non connue) en un volume unique « Astavakra Gita - Avadhuta Gita, poèmes sanscrits védantins » (Éditions du Rocher)
- 1951 : Les Enseignements secrets des bouddhistes tibétains, la vue pénétrante (Pygmalion)
- 1951 : L'Inde hier, aujourd'hui, demain, réédité et augmenté en 1969 sous le titre L'Inde où j'ai vécu (Plon)
- 1952 : Textes tibétains inédits (Pygmalion)
- 1953 : Le Vieux Tibet face à la Chine nouvelle (Plon)
- 1954 : La Puissance du néant, roman du lama Yongden, traduit et annoté par A. D.-N. (Plon)
- Grammaire de la langue tibétaine parlée
- 1958 : Avadhuta Gita - réédité (date non connue) en un volume unique « Astavakra Gita - Avadhuta Gita, poèmes sanscrits védantins » (Éditions du Rocher)
- 1958 : La connaissance transcendante (Pygmalion)
- 1961 : Immortalité et réincarnation (Éditions du Rocher)
- 1964 : Quarante siècles d'expansion chinoise (Plon)
- 1970 : En Chine - l'Amour universel et l'Individualisme intégral (Plon) - édition posthume
- 1972 : Sortilèges du mystère (Plon) - édition posthume
- 1975 : Vivre au Tibet : cuisine, traditions et images (Robert Morel éditeur, Apt) - édition posthume
- 1986 : La Lampe de sagesse (Éditions du Rocher)
- 1998 : Pour la vie, et autres textes libertaires inédits, 1895-1907, présentés par J. Désiré-Marchand (Éditions Les Nuits Rouges)
- 1999 : Grand Tibet et vaste Chine (Plon), 1139 p., (ISBN 2-259-19169-X) (rassemble plusieurs de ses livres : Au pays des brigands gentilshommes, Voyage d'une Parisienne à Lhassa, Sous des nuées d'orage (incorrectement titré Sous une nuée d'orage sur la couverture), A l'ouest barbare de la vaste Chine, Le vieux Tibet face à la Chine nouvelle), et comporte une « Notice biographique : Alexandra David-Néel. Écrivain - Orientaliste - Exploratrice », écrite par Marie-Madeleine Peyronnet et Franck Tréguier) - édition posthume
- 2000 : Correspondance avec son mari, édition intégrale 1904-1941 (Plon), édition posthume, reprenant les deux volumes publiés précédemment :
- 2000 : Le féminisme rationnel (articles inédits du journal La Fronde), suivi par Les femmes, ces immigrées de l’intérieur, de Catherine Lafon (Éditions Les Nuits Rouges)
- 2003 : Féministe et libertaire. Écrits de jeunesse (compilation des deux parutions précédentes, 1998 et 2000) (Éditions Les Nuits Rouges)
Études sur Alexandra David-Néel
- Jeanne Denys, Alexandra David-Néel au Tibet (une supercherie dévoilée), La Pensée universelle, 1972, 231 p.
- Marie-Madeleine Peyronnet, Dix ans avec Alexandra David-Néel, Plon, 1973 (réédition 1998)
- (en) B. Norwick, Alexandra David-Neel's Adventures in Tibet, Fact or Fiction?, in The Tibet Journal, vol. 1, No 3 et 4, Autumn 1976, pp. 70-74
- Jacques Brosse, Alexandra David-Neel, Retz, 1978, (réédition Albin Michel, 1991)
- Le Tibet d'Alexandra David-Néel, album de photos, Plon, 1979
- Jean Chalon, Le lumineux destin d'Alexandra David-Néel, Librairie académique Perrin, 1985, (ISBN 2-262-00353-X)
- (en) Ruth Middleton, Alexandra David-Néel, Portrait of an Adventurer, Shambhala, Boston, 1989
- Éric Le Nabour, Alexandra David-Néel, Lattès-Ushuaia, 1992
- Joëlle Désiré-Marchand, Les itinéraires d'Alexandra David-Néel, Arthaud, 1996
- Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel, Arthaud, 1997
- (en) Barbara Foster & Michael Foster, The Secret Lives of Alexandra David-Neel: A Biography of the Explorer of Tibet and Its Forbidden Practices, Woodstock, The Overbook Press, 1998
- Joëlle Désiré-Marchand, Tibet, voyage à Lhassa, sur les traces d'Alexandra-David Néel (photographies de Stefano Ponsotti), Arthaud, 2004
- Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel. Vie et voyages. Itinéraires géographiques et spirituels, Artaud, 2009 (seconde édition, revue et augmentée, de l'ouvrage de 1996)
- Gilles van Grasdorff, Alexandra David-Néel, Pygmalion, 2011, (ISBN 2-7564-0416-0)
- Gwenaëlle Abolivier, Alexandra David-Néel, une exploratrice sur le toit du monde, Éditions Ados d'âne, 2012
Film sur Alexandra David-Néel
Notes et références
- ↑ Note : le nom de son mari, Néel, ne se prononce normalement pas « nil » mais « né-èl » [ne'ɛl] conformément à l'orthographe semblable à celle de réel. Alexandra David a cependant adopté la graphie Neel sans accent (Jacques Brosse, Alexandra David-Néel, Albin Michel, coll. Espaces libres, page 44, note 1), avec paradoxalement la prononciation « nèl ». Elle l'explique elle-même dans une lettre à son éditeur Brockhaus datée du 8 mars 1935 : « La prononciation correcte est Néel...Quant à moi, j'écris Neel sans accent, mais je prononce Nèl » (Jacques Brosse, Alexandra David-Néel, Albin Michel, coll. Espaces libres, page 44, note 1).
- ↑ a et b Hélène Duccini, « La « gloire médiatique » d'Alexandra David-Néel » [archive], Le Temps des médias, 1/2007 (no 8), p. 130-141.
- ↑ Raymond Brodeur, Centre inter-universitaire d'études québécoises, Centre d'études Marie-de-l'Incarnation, Femme, mystique et missionnaire : Marie Guyart de l'Incarnation : Tours, 1599-Québec, 1672 : actes du colloque organisé par le Centre d'études Marie-de-l'Incarnation sous les auspices du Centre interuniversitaire d'études québécoises qui s'est tenu à Loretteville, Québec, du 22 au 25 septembre 1999 [archive], Presses Université Laval, 2001, (ISBN 2-7637-7813-5 et 9782763778136), p. 180.
- ↑ (en) Erika A. Kuhlman, A to Z of Women in World History (livre numérique Google), Infobase Publishing, 2002, 452 p., article sur Alexandra David-Néel, p. 5-7 : « He began publishing a republican journal but was forced to stop when Napoleon Bonaparte declared himself emperor. Louis David was exiled to Belgium where he met and married Alexandrine Borghmans. The young Belgian woman would inherit her father's money upon his death, and David was penniless. Alexandra David described her parent's marriage as unhappy from the start, and disagreement between the couple increased with the birth of their daughter. Louis David wanted his child to be born in France (she was); Alexandrine David wanted her daughter raised as a Catholic (she was not). Louis David had his daughter secretly baptized in the Protestant faith [...]. »
- ↑ Catherine Reverzy, Femmes d'aventure : du rêve à la réalisation de soi, Odile Jacob, 2001, 328 p., chap. 4 (Alexandra David-Néel Marche comme ton cœur te mène…), p. 270.
- ↑ (en) Barbara Foster & Michael Foster, The Secret Lives of Alexandra David-Neel. Biography of the Explorer of Tibet and its Forbidden Practices, Woodstock, The Overbook Press, 1998, p. vii-viiii (Chronology).
- ↑ a, b et c Raymond Brodeur, op. cit., p. 180.
- ↑ Catherine Reverzy, op. cit., p. 273.
- ↑ Alexandra David-Néel, Voyages et aventures de l'esprit: textes et documents inédits, Éditeur Question de, 1985, p. 9.
- ↑ Biographie officielle d'Alexandra David-Néel, (3e partie) [archive], sur le site alexandra-david-neel.org.
- ↑ Alexandra David-Néel, franc-maçonne [archive].
- ↑ Raymond Brodeur, op. cit., p. 180-182.
- ↑ Jean Chalon, Le Lumineux Destin d'Alexandra David-Néel, Librairie académique Perrin, 1985, (ISBN 2-262-00353-X), p. 63-64.
- ↑ Erika A. Kuhlman, A to Z of Women in World History, op. cit. : « Her father encouraged her musical talents, and she attended the Royal Conservatory in Brussels, Belgium, refining her piano and vocal talents. »
- ↑ a et b Jean Chalon, Le Lumineux Destin d'Alexandra David-Néel, Librairie académique Perrin, 1985.
- ↑ Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel, Vie et voyages: Itinéraires géographiques et spirituels, Arthaud, (lire en ligne) [1] [archive]
- ↑ a et b Raymond Brodeur, op. cit., p. 181.
- ↑ Biographie officielle d'Alexandra David-Néel (5e partie), sur le site alexandra-david-neel.org.
- ↑ Nico P., Alexandra David-Néel, exploratrice, féministe, anarchiste [archive], Alternative libertaire, no 187, septembre 2009.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 195.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 199.
- ↑ Lama Kazi Dawa Samdup [archive].
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 196-197.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 195-201.
- ↑ Raymond Brodeur, op. cit., p. 184 et 187.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 201.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 202.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 205-206.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 224-225.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 225.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 228.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 229.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 230-231.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 235.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 242.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 243.
- ↑ (en) Foster Stockwell, Westerners in China: A History of Exploration and Trade, Ancient Times Through the Present [archive], McFarland, 2003, 226 p., p. 121 : « In 1916 she again went into Tibet, this time at the invitation of the Panchen Lama [...]. He gave her access to Tashilhunpo's immense libraries of Buddhists scriptures and made every corner of the various temples accessible to her. She was lavishly entertained by both the Panchen Lama and his mother, with whom she remained a longtime friend. "The special psychic atmosphere of the place enchanted me," she later wrote. "I have seldom enjoyed such blissful hours." »
- ↑ Foster Stockwell, op. cit., p. 121 : « Alexandra David-Neel then returned to Sikkim with honorary lama's robes and the equivalent of a Doctor of Philosophy in Tibetan Buddhism. There she found herself slapped with a deportation notice by the British colonial authorities. They objected to her having ignored their no-entry edict in going across the border into Tibet. »
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 249.
- ↑ Le Tibet d'Alexandra David-Néel, album de photos (Plon, 1979), p. 141.
- ↑ Foster Stockwell, op. cit., p. 121 : « She didn't dare take a camera, surveying equipment, or anything else that might mark her as a foreigner. The small compass and pistol that she possessed, as well as a pouch of ransom money in case of trouble, she kept under her rags. [...] they finally slipped into Lhasa unnoticed among the great swarm of pilgrims celebrating the joyous Tibetan festival of Monlam. »
- ↑ Foster Stockwell, op. cit., p. 121 : « At Lhasa she received no welcome by the Dalai Lama or his aides, no tour of the lamasery's scholarly books and treasures, and no honorary lama's robes. »
- ↑ a et b Jacques Brosse, Alexandra David-Neel [archive], p. 195.
- ↑ Alexandra David-Néel, Voyage d'une Parisienne à Lhassa : « Le palais du dalaï-lama dont la décoration intérieure, très riche en certains endroits, est entièrement de style chinois, n'a rien de très particulier ».
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 307.
- ↑ Foster Stockwell, op. cit., p. 121 : « With her face blackened by cooking-pot soot, pigtails made of yak hair, and the traditional fur hat on top of her head, she and Yongden trekked into the city with the lightest possible packs they could carry. »
- ↑ Biographie officielle d'Alexandra David-Néel (6e partie), sur le site alexandra-david-neel.org : « Cependant, Alexandra commet à Lhassa même une imprudence qui faillit lui coûter cher, celle de se rendre chaque matin à la rivière pour faire un brin de toilette en cette période hivernale. Ce fait inhabituel intrigue une de ses voisines à un point tel qu'elle le signale au Tsarong Shapé (le gouverneur de Lhassa). Celui-ci, absorbé par des préoccupations plus importantes, allait, quelque temps plus tard, envoyer un de ses hommes pour procéder à une enquête lorsque la rumeur lui apprend qu'Alexandra et Yongden viennent d'arriver à Gyantsé. Le gouverneur en a aussitôt déduit que la dame se lavant tous les matins ne pouvait être qu'Alexandra. Cette histoire, Alexandra et Yongden ne l'ont connue que quelques mois après, par des lettres de messieurs Ludlow et David Macdonald, l'agent commercial britannique qui, à Gyantsé, a stoppé leur avance. »
- ↑ Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel, vie et voyages : itinéraires géographiques, seconde édition revue et augmentée, Arthaud, 2009, 700 p., p. 445.
- ↑ Jean Chalon, op. cit., p. 310.
- ↑ Biographie (6e partie [archive], sur le site alexandra-david-neel.org.
- ↑ Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel, vie et voyages : itinéraires géographiques, seconde édition revue et augmentée, Arthaud, 2009, 700 p., p. 445 : « La famille Macdonald prête des vêtements et achète une nouvelle tenue tibétaine à Alexandra. C'est dans cette robe neuve qu'elle se fera photographier en studio, quelques mois plus tard à Calcutta ».
- ↑ Raymond Brodeur, op. cit., p. 182.
- ↑ a et b Sara Mills, Discourses of Difference: An Analysis of Women's Travel Writing and Colonialism [archive], Routledge, 2003, 240 p., en part. p. 123-150.
- ↑ Brigitte Marrec, MCF Civilisation américaine, Université de Paris-X, Nanterre, Groupe F.A.A.A.M., 4 mai 2007, Présentation de l'ouvrage de Sara Mills: Discourses of Difference: an Analysis of Women's Travel Writing and Colonialism [archive], p. 24.
- ↑ (en) Peter Hopkirk, Trespassers on the Roof of the World: The Secret Exploration of Tibet, Kodansha Globe, 1995, 276 p., p. 226 : « Although her detractor was later to claim that it was a fake - a montage - she was even photographed by Tibetan friends posing before the Potala. »
- ↑ (en) Barbara Foster & Michael Foster, The Secret Lives of Alexandra David-Neel. Biography of the Explorer of Tibet and its Forbidden Practices [archive], Woodstock, The Overbook Press, 1998, 330 p., (ISBN 1585673293) : « The motives of this ill-tempered, anti-Semitic tract were made obvious by the author's insistence that Alexandra's parents had been modest shopkeepers and that they were Jewish and spoke yiddish at home » - « Denys called her subject an actress and alleged that she was an impostor who invented the stories of her travel and studies ».
- ↑ a et b Barbara Foster & Michael Foster, op. cit., p. vii-viiii (Chronology).
- ↑ Prix féminin de l'Académie des Sports [archive]
- ↑ Voyage au Tibet Interdit [archive].
- ↑ Session 2011 de l'Institut diplomatique et consulaire (IDC): discours de clôture d'Alain Juppé devant la nouvelle promotion issue de l'IDC [archive]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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Help page on the disambiguation For other uses, see David and Neel.
Alexandra David-Neel
Description of the image, also commented below
Alexandra David-Neel in costume Lama in 1933.
Key data Born October 24, 1868
Saint-Mande, France
Death 8 September 1969 (100 years)
Digne, France
School / tradition Tibetan Buddhism
Masters Lachen Gomchen Rinpoche
change Consult the documentation of the model
Louise Eugénie Alexandrine Marie David, better known under the name of Alexandra David-Néel1, born 24 October 1868 in Saint-Mandé (Val-de-Marne, Seine at the time), died at almost 101 years old on September 8 1969 in Digne (Alpes-de-Haute-Provence, at the time Basses-Alpes), the French and Belgian nationality, is an orientalist, tibetologist, opera singer, journalist, writer and explorer Freemason and Buddhist. It was in 1924 the first woman of European descent to stay in Lhasa Tibet, a feat which the newspapers did echo a year later in 19252 and contributed greatly to its reputation, in addition to his personal qualities and his erudition.
summary
1 Biography
1.1 1868-1895: childhood, adolescence
1.2 1895-1904: singer
1.3 1904-1911: Married Women
1.4 1911-1925: The Indo-Tibetan journey
1.4.1 Check in Sikkim (1912)
1.4.2 Meeting with the 13th Dalai Lama in Kalimpong (1912)
1.4.3 Stay at Lachen (1912-1916)
1.4.4 First visit to Tibet and meeting with the Panchen Lama (1916)
1.4.5 Travel to Japan, Korea, China, Mongolia, Tibet
1.4.6 Stay incognito in Lhasa (1924)
1.5 1925-1937: the European interlude
1.6 1937-1946: Chinese journey
1.7 1946-1969: The Lady of Digne
2 Tributes
3 Bibliography
3.1 Works of Alexandra David-Neel
3.2 Studies on Alexandra David-Neel
3.3 Film on Alexandra David-Neel
4 Notes and references
5 See also
5.1 Related Items
5.2 External links
biography
1868-1895: childhood, adolescence
Alexandra David, in 1886, the date of its presentation to the Court of Belgium, to King Leopold II and Queen Marie-Henriette.
Alexandra is the only daughter of a father (Louis David), Freemason strain Huguenot, teacher (who was Republican activist during the 1848 Revolution, and friend of anarchist geographer Reclus) and a Belgian mother Catholic Scandinavian and sibérienne3 original Alexandrine Borghmans. Louis and Alexandrine had met in Belgium, where the schoolmaster and editor of a republican journal was exiled when Louis Napoleon became emperor. Between spouses, penniless, and wife, who would inherit his father until the death of the latter, the reasons for disagreement believed with the birth of Alexandra. While her mother wants her to receive a Catholic education, her father secretly baptized into the faith protestante4.
In 1871, appalled by the recent execution of Communards before the Federated Wall in the Père-Lachaise cemetery in Paris, Louis David will take his two year old daughter, Eugenie, Alexandra future, and for her to never forget by this early meeting of the face of death, the ferocity of men.5.
In 1873 David emigrate in Belgium6.
Even before the age of 15, Alexandra is exercised many austerities extravagant: fasting, physical torture, recipes drawn from biographies of holy ascetics found in the library of one of his relatives, in that it notes in Under storm clouds, published in 19407.
At the age of 15 years, spending his vacation with his parents in Ostend, she runs away and gets the port of Vlissingen in the Netherlands to try to embark for England. Lack of money forced him to renoncer8.
Throughout her childhood and adolescence she rubs Reclus. It led him to take an interest in anarchist ideas of the time (Max Stirner, Bakunin, etc..) And feminists who inspired him the publication of "For Life" in 1898. It becomes also a free collaborator of La Fronde, journal "feminist" created by Marguerite Durand and managed cooperatively by women, also participating in various meetings of the national Council of French or Italian women. But she rejects the other hand some of the positions advocated in these meetings (eg voting), preferring the struggle for economic emancipation. Alexandra is also away from these "friendly birds, the precious plumage" in reference to these feminists from most of the high society, and forgetting the economic struggle that most women are bound.
Meanwhile, from 18889, she attended Freemasonry and reach the 30th degree in the Scottish Rite and former accepté10 11.
According to Raymond Brodeur, in 1889, she converted to Buddhism, she noted in her diary, published in 1986 under the title The lamp wisdom. She is 21 years old. The same year, to perfect English, essential for career Orientalist language, she went to London where she attended the library of the British Museum and is also met various members of the Theosophical Society. The following year, back in Paris, she learned Sanskrit and Tibetan and following various courses at the Collège de France, and the Ecole Pratique des Hautes Etudes but spend of examen12. Jean Chalon is the Guimet museum was born Orientalist vocation and Buddhist Alexandra13.
1895-1904: singer
At the urging of his father, Alexandra between the Royal Conservatory of Brussels, where she studied piano and chant14. To help parents who are experiencing setbacks, Alexandra, who had a first prize for singing occupies under the name Alexandra Myrial, the use of first singer at the Opera Hanoi (Indochina), during seasons 1895-1896 and 1896-1897. She sang the role of Violetta in La Traviata (Verdi), then sang in Les Noces de Jeannette (Victor Massé), Faust and Mireille (Gounod) Lakmé (Léo Delibes), Carmen (Bizet), Thais (Massenet). It maintains, at that time, epistolary relationship with Frédéric Mistral and Jules Massenet15.
From 1897 to 1900, she shared in Paris, the life of pianist Jean Haustont, with whom she wrote Lidia, lyric drama in one act which Haustont composed the music and the libretto Alexandra. It starts singing opera Athens, November 1899 to January 1900 and in July of the same year, opera Tunis, the city where she met shortly after his arrival, a distant cousin, Philip Neel, Chief Engineer of Railways Tunisian iron and her future husband. She abandons her singing career in the summer of 1902, during a stay of Jean Haustont in Tunis and provides for a few months, the artistic director of the Casino Tunis, while continuing his work intellectuels15.
1904-1911: Married Women
August 4, 1904 in Tunis, she married Philip Neel St. Sauveur16, she was the mistress since September 15, 1900. She is 36 years old. Their life together, sometimes stormy, but one of mutual respect, stops Aug. 9, 1911, by his departure, only for his third trip to India (1911-1925) (the second is being done during a singing tour ). Alexandra does not want children, she is aware that a maternity expenses are incompatible with the need for independence and taste of studies17. She promises to return Philippe marital home in eighteen months: it is only fourteen years later, in May 1925, the spouses will meet ... and will separate again after a few days, being back with Alexandra its exploration companion, the young lama Aphur Yongden, she had to make his adopted son 192,918.17.
However, both spouses after separation entamèrent extensive correspondence which only ceased with the death of Philippe Neel in February 1941. These discussions remain number of letters written by Alexandra and some letters written by her husband, many having been burned or lost during the tribulations of Alexandra during the Chinese civil war in the mid-1940s.
Legend has it that her husband was also his patron, but the truth is quite different. She had, at her wedding, a personnelle19 fortune and in 1911, the three departments helped fund a study tour. Through embassies, she sent her husband to proxies that manages its assets.
1911-1925: The Indo-Tibetan journey
The 13th Dalai Lama, Sir Charles Bell and Sidkeong Tulku Namgyal (standing) in March 1910 in Calcutta
Check in Sikkim (1912)
Alexandra David-Neel arrived in Sikkim in 1912. She befriends Sidkeong Tulku Namgyal, the eldest son of the sovereign (Chogyal) of this kingdom (which became a state in India) and travels to many monasteries Buddhists to perfect his knowledge of Buddhism. In 1914, she met in one of these monasteries Aphur Yongden young, aged 15, she was later adopted son. Both decide to retire to a cave hermitage over 4000 meters in northern Sikkim.
Sidkeong, then spiritual leader of Sikkim, is sent to meet Alexandra David-Neel by her father, the Maharaja of Sikkim, warned of his arrival in April 1912 by the British Resident in Gangtok. At this first meeting, the agreement between them is immediate: Sidkeong eager for reform, listen to the advice of Alexandra David-Neel, and before returning to his duties, let him Lama Kazi Dawa Samdup as guide, interpreter and Professor tibétain20. Thereafter, Sidkeong says Alexandra David-Neel that his father wants to renounce the throne in favor of his half-frère21 22.
Meeting with the 13th Dalai Lama in Kalimpong (1912)
Lama Kazi Dawa Samdup accompanies Alexandra David-Néel in Kalimpong, where she went to meet the 13th Dalai Lama in exile. She was received in audience April 15, 1912, and crosses in the waiting room Ekai Kawaguchi, find it in Japan. The Dalai Lama receives accompanied by the necessary interpreter, and strongly advised to learn Tibetan, notice that follow. She received her blessing, and the Dalai Lama urges the dialogue, asking him how she became a Buddhist. Alexandra cause its hilarity by saying the only Buddhist Paris, and his astonishment by telling him that Gyatcher Rolpa, a sacred Tibetan book was translated by Philip Edward Foucaux, a professor at the Collège de France. She asked number of additional explanations that the Dalai Lama strives to provide, promising to answer any questions écrit23.
Stay in Lachen (1912-1916)
Lachen Gomchen Rinpoche
In late May, she went to Lachen, Lachen Gomchen where she met Rinpoche, the upper (Gomchen) of the monastery of the city, with improvised as Mr. Owen (Owen EH) interpreter, which replaces Rev. Kazi Dawa Samdup, absent24. In Lachen, she saw several years with one of the largest gomchens she has the privilege to be taught and, more importantly, it is close to the Tibetan border, than towards and against all crosses it twice.
Hermit in his cave, it operates methods of Tibetan yogis. She sometimes Cham, that is to say retreated several days without seeing anyone, she learned the technique of toumo, which mobilizes its internal energy to produce heat. Following this training, his master, the Gomchen Lachen, will give him the religious name of Yshé Tome, "Lamp of Wisdom," which earned him subsequently be recognized by Buddhists everywhere authorities where she will visit Asie25.
While she is in the company of Lachen Gomchen Rinpoche, Alexandra David-Neel found in Lachen 29 May 1912 Sidkeong a tour of inspection. These three personalities of Buddhism and think and work together to reform and the spread of Buddhism, as declare the Gomchen26. Sidkeong organizes Alexandra David-Neel expedition a week in Upper Sikkim, at 5000 meters above sea level started 1 juin27.
There is an epistolary correspondence between Sidkeong and Alexandra David-Neel. Thus, in a letter written in Gangtok Sidkeong October 8, 1912, he thanked the method of meditation she sent him. On October 9, he accompanied him to Darjeeling, where they visit a monastery together, as she prepares to return Calcutta28. In another letter, Sidkeong inform Alexandra David-Néel in March 1913, he was able to join Freemasonry in Calcutta, where he was received companion, with a letter of introduction from the Governor of Bengal, a additional link between them. He expressed his joy at being able to become a member of this society.29 him.
While his father is about to die, Sidkeong Alexandra David-Neel calls for help, and asked council to undertake the reform of Buddhism that wishes to implement in Sikkim when he accedes to pouvoir30. Back to Gangtok and Darjeeling via Siliguri, Alexandra David-Neel is received as an official character, with a guard of honor by Sidkeong 3 December 191331. 4 January 1914, he offers her a dress Lama as a gift for new Year, and is well photographed wearing a yellow cap supplementing ensemble32.
February 10, 1914, the Maharaja dies, and Sidkeong succeeded him. The campaign of religious reform can begin, Kali Koumar, a Buddhist monk South is called to participate and Silacara (en), who was then living in Burma. This is the same country that has My Lat (Hteiktin Ma Lat), with whom Alexandra David-Neel is matched, and must marry Sidkeong, Alexandra David-Neel became de facto marriage counselor of Maharaja33.
While it is the monastery of Phodong which is Sidkeong Father, Alexandra David-Neel says a voice that tells him that échoueront34 reforms.
November 11, 1914, leaving the cave where she had gone Sikkim return Gomchen, Alexandra is greeted by the Monastery of Lachen Sidkéong35. A month later, she learned of the sudden death Sidkeong, news that affects and suggests a empoisonnement36.
First visit to Tibet and meeting with the Panchen Lama (1916)
July 13, 1916, without asking anyone's permission, Alexandra David-Neel hand for Tibet along with Yongden and a monk. She plans to visit two great religious centers near his hermitage Sikkim monastery Chorten Nyima and the Tashilhunpo near Shigatse, one of the largest cities in southern Tibet. The monastery of Tashilhunpo, where she arrived on July 16, allowed to consult the Buddhist scriptures and visit the various temples. 19, she goes to the Panchen Lama, which it receives the blessing and a warm welcome: he presents to chiefs of his entourage, his teachers and his mother (with whom Alexandra forges friendships and suggests he live a convent). The Panchen Lama bids and offers to stay in Shigatse as her guest, she declines, leaving the city on July 26, but not without having received the honorary title of lama and doctor of Tibetan Buddhism and experienced peak félicité37. She continues her escape to Tibet by visiting printing Nartan (snar-thang) before visiting a hermit who invited near Lake Mo-you-tong. On 15 August, it is received by a llama Tranglung.
Upon his return to Sikkim, the British colonial authorities, driven by missionaries exasperated by the reception given to Alexandra by the Panchen Lama and dissatisfied with what she has ignored their prohibition from entering Tibet, flank him a notice of expulsion38 39.
Trip to Japan, Korea, China, Mongolia, Tibet
As it is impossible to return to Europe during World War II, Alexandra and Yongden leave Sikkim to India and Japan. There she met the philosopher Ekai Kawaguchi who some years earlier had managed to stay eighteen months in Lhasa disguised as a Chinese monk. Alexandra Yongden and then leave for Korea and Beijing, China. From there, they choose to cross China from east to west in the company of a Tibetan lama colorful. Their journey takes several years through the Gobi, Mongolia, before a break of three years (1918-1921) at Kumbum Monastery in Tibet, Alexandra, aided Yongden translated the famous Prajnaparamita7.
Stay incognito in Lhasa (1924)
"Alexandra David-Neel in cape - Tibetan beggar on the back luggage, the only component entire pot cookware and Tibetan bellows made of goat skin provided a long pipe, utensil necessary to turn the yak dung fire. It is in this guise she manages to get to Lhasa. "40. Photo taken in studio in Calcutta (India).
Respectively disguised as a beggar and a monk and wearing a backpack as unobtrusive as possible, and Alexandra Yongden then move to the Forbidden City. Not to betray his foreign quality, Alexandra dare not take camera, reading material, however, it hides under his rags a compass, a pistol and a purse with money of any ransom. They finally reached Lhasa in 1924, based in the crowd of pilgrims celebrate Monlam, or "Feast of the Great Prayer" 41. They stay in Lhasa for two months, visiting the holy city and surrounding large monasteries: Drepung, Sera, Ganden, Samye, and meet Swami Asuri Kapila (Cesar Della Rosa Bendio). Foster Stockwell remarked that Alexandra is not hosted by the Dalai Lama or his assistants, they do not show him the treasures and Lama nor awarded him diplôme42. Jacques Brosse says she knows the Dalai Lama but he ignores it is in Lhasa, and can not reveal his identité43. It is "nothing very special" to Potala, she noticed that the interior is "completely Chinese style" 44,45,43. Despite his face smeared with soot, its mats yak hair and fur hat traditionnelle46, she finally unmasked (due to too much cleanliness - she was going to wash each morning at the river) - and denounced Tsarong SHAPE, Governor of Lhasa. The time it intervenes, Alexandra and Yongden have already left Lhasa to Gyantse. It was only later, by letters of Ludlow and David Macdonald, the British commercial agent to Gyantse, they are made aware of the histoire47.
In May 1924, the explorer, exhausted, "without money and rags", hosted, and his companion, in Macdonald for a fortnight. She can earn northern India by Sikkim thanks in part to 500 rupees it borrows from Macdonald and necessary papers that it and his son, Captain Perry, procurent48 him 49.50. In Calcutta, dressed in the new Tibetan outfit bought him Mcdonald, she is photographed by studio51.
Upon his return, upon his arrival at Havre May 10, 1925, it can measure the extraordinary celebrity that he is daring. She made the headlines and portrait spreads in magazines2. The story of his adventure will be a book, Journey of a Parisienne in Lhasa, which is published in Paris, London and New York, 192752, but faces disbelief from critics who has trouble to accept the accounts of practices such as levitation and tumoral (increased body heat to withstand the cold) 53.
In 1972, Jeanne Denys, who once worked as a librarian for Alexandra, was published Alexandra David-Néel in Tibet (a trick revealed), a book that made some sense in pretending to demonstrate that it was not entered Lhassa53 54 . Jeanne Denys says that the photo of Alexandra and Aphur sitting in the plain before the Potala taken by Tibetan friends, is a montage55. It also claims that the parents of Alexandra were modest Jewish merchants and we spoke Yiddish at home. It even acknowledge Alexandra have invented the stories of his travels and his études56.
1925-1937: the European interlude
Yongden dressed llama, 1933
Back in France, Alexandra David-Neel rents a small house on the heights of Toulon and looking for a home in the sun and not too neighbors. Agency Marseille offers him a small house in Digne-les-Bains in 1928. Elle, who sought the sun, visit the house in a downpour but like her and she buys place. Four years later, she began to enlarge his house, called Samten-Dzong or "fortress of meditation", the first hermitage and Lamaist shrine in France by Raymond Brodeur7. She wrote several books about his travels.
Between these various publications - always accompanied by Aphur Yongden, the faithful companion of adventures, legally become his adopted son - she toured extensively conferences in France and Europe.
1937-1946: China trip
In 1937, sixty-nine, Alexandra David-Neel decided to return to China with Yongden via Brussels, Moscow and Siberian. She finds herself in the middle of Sino-Japanese War and assists the horrors of war, famine and epidemics. The announcement of the death of her husband in 1941 deeply touched. Fleeing the fighting, she wanders in China, with makeshift, then ends up in India in 1946 where she met Christian Fouchet, consul of France in Calcutta, who became a friend, they will remain in contact until the death of Alexandra.
1946-1969: The Lady of Digne
At 78, Alexandra David-Neel returned to France to settle the estate of her husband, then started writing from his home in Digne. She has the pain of losing Yongden in 195557.
In 1959, at the age of 91, she took as a personal secretary a young woman of 29 years, Mary Magdalene Peyronnet, which remains with him until the fin57. Alexandra David-Neel nicknamed "Turtle".
A hundred years and a half, she applied for renewal of his passport to the prefect of the Basses-Alpes.
She died September 8, 1969, almost 101 years. His ashes were transported to Varanasi in 1973 by Marie-Madeleine Peyronnet to be scattered with those of his adopted son in the Ganges.
respects
Plate street Alexandra David-Néel in Massy Essonne.
In 1925, she won the Prix Monique lioux Academy of sports58. Although not sport itself, it is part of the list of 287 Glories of French sport.
The series Once Upon a Time ... Explorers Albert Barillé (dedicated in 1995 twenty-two episodes chronicling twenty to two figures who contributed greatly to the exploration) paid tribute to him by dedicating an episode. She is the only woman to appear Explorer (foreground) of the entire series.
In 1992, released a documentary called Alexandra David-Neel: Sikkim Tibet prohibited, directed by Antoine Maximy and Jeanne Mascolo de Filippis. It follows the journey that Mary Magdalene Peyronnet undertook to restore the monastery Phodong a sacred statue that was given to Alexandra David-Neel until his death. The life of the explorer and his strong personality are traced thanks to testimonies of people having known and stories of Mary Magdalene Peyronnet.
In 1995, the tea house Mariage Frères tribute to Alexandra David Neel creating a tea that bears his name in cooperation with Alexandra David-Neel Foundation.
In 2003, Pierrette Dupoyet creates the Avignon Festival a show called Alexandra David Neel, for life ... where she looks at the whole life of Alexandra.
In 2006, Priscilla Telmon tribute to Alexandra David-Neel through an expedition on foot and alone through the Himalayas. It traces the journey of the eldest from Vietnam to Calcutta via Lhasa. A film in Tibet Forbidden was shot this expédition59.
In January 2010, the play Alexandra David-Neel, my Tibet, Michel Lengliney is showing, Hélène Vincent in the role of explorer and that of his collaborator played by Emilie Dequenne.
In 2012, the film Alexandra David-Neel, I will go to the Land of Snow, directed by Joel Farges, with Dominique Blanc in the role of Alexandra, is presented for the first cinematographic Dating Digne-les-Bains.
A literary prize named after the explorer of Tibet and his adopted son, the price Alexandra David-Néel/Lama Yongden was created.
A school named after him, the school versatile Alexandra David-Néel Digne-les-Bains.
Promotion 2001 curators of the National Heritage Institute bears his name.
Promoting the 2011 Diplomatic and Consular Institute (IDC) of the Ministry of Foreign Affairs (France) bears his nom60.
A station of the extension of the tram line 3 Ile-de-France, located in the 12th arrondissement of Paris and close to Saint-Mande, bears his name.
bibliography
Authority records: Virtual International Authority File • International Standard Name Identifier • National Library of France • University System documentation • Library of Congress • • Gemeinsame Normdatei WorldCat
Works of Alexandra David-Neel
Note: the titles and publishers are the names of current editions. For a more formal or scholarly bibliography, see the official website indicated below.
1898 For Life - Reflections on all facts (Editions "Red Nights")
1909 Rational feminism (Editions "Red Nights")
1911 The Buddhist Modernism and Buddhism Buddha (Alcan)
1921 Buddhism Buddha (Editions du Rocher)
1927 Journey of a Parisienne in Lhasa (Plon)
1929 Mystics and Magicians in Tibet (Plon)
1930: Initiations lama (Pygmalion)
1931 Superhuman Life of Gesar of Ling: The Iliad Tibetans (Editions du Rocher) - in collaboration with the Lama Yongden
1933: In the land of brigands gentlemen (Plon)
1935: The five wisdoms Lama (Plon)
1938: Love Magic and Black Magic. Scenes from Tibet Unknown (Plon)
1939 Buddhism: its doctrines and methods (Éditions du Rocher)
1940: Under storm clouds (Plon)
1949: At the heart of the Himalayas: Nepal (Pygmalion)
1951: Astavakra Gita - reissued (Date unknown) into a single volume "Astavakra Gita - Avadhuta Gita Sanskrit poems Vedantic" (Editions du Rocher)
1951: The Secret Teachings of Tibetan Buddhists, penetrative insight (Pygmalion)
1951: India yesterday, today, tomorrow, reissued and expanded in 1969 under the title India where I lived (Plon)
1952 Tibetan unpublished texts (Pygmalion)
1953: The Old Tibet face the new China (Plon)
1954: The Power of nothingness, novel Yongden Lama, translated and annotated by AD-N. (Plon)
Grammar of the Tibetan language spoken
1958: Avadhuta Gita - reissued (Date unknown) into a single volume "Astavakra Gita - Avadhuta Gita Sanskrit poems Vedantic" (Editions du Rocher)
1958: The transcendental knowledge (Pygmalion)
1961: Immortality and reincarnation (Éditions du Rocher)
1964: Forty Centuries of Chinese expansion (Plon)
1970: In China - universal love and full Individualism (Plon) - posthumous edition
1972: Spells of mystery (Plon) - posthumous edition
1975: Living in Tibet: kitchen, traditions and pictures (Robert Morel publisher, Apt) - posthumous edition
1986: Lamp wisdom (Editions du Rocher)
1998 For life, libertarians and other unpublished texts, 1895-1907, presented by J. Marchand-Désiré (Editions Red Nights)
1999:. Grand Tibet and vast China (Plon), p 1139, (ISBN 2-259-19169-X) (together several of his books: In the land of brigands gentlemen, a Paris Travel in Lhasa Under clouds of storm (incorrectly titled Under a storm cloud on the cover), the west of China's vast barbaric, old Tibet face the new China), and has a "Biography: Alexandra David-Neel. Writer - Orientalist - Explorer "written by Mary Magdalene and Franck Peyronnet Tréguier) - posthumous edition
2000: Correspondence with her husband, complete edition 1904-1941 (Plon), posthumous edition, containing the two volumes previously published:
1975: Travel Journal: Letters to her husband, August 11, 1904 - December 27, 1917 Vol.. 1 (Ed. Mary Magdalene Peyronnet)
1976 Travel Journal: Letters to her husband, January 14, 1918 - December 31, 1940 Vol.. 2 (Ed. Mary Magdalene Peyronnet)
2000: rational feminism (unpublished articles of the newspaper La Fronde), followed by women, these immigrants from the inside, Catherine Lafon (Editions Red Nights)
2003: Women and libertarian. Early writings (compilation of the two previous editions, 1998 and 2000) (Editions Red Nights)
Studies on Alexandra David-Neel
Jeanne Denys, Alexandra David-Neel in Tibet (a trick revealed), Universal Mind, 1972, 231 p.
Marie-Madeleine Peyronnet decade Alexandra David-Neel, Plon, 1973 (reprint 1998)
(en) B. Norwick, Alexandra David-Neel's Adventures in Tibet, Fact or Fiction?, in The Tibet Journal, vol. 1, No. 3 and 4, Autumn 1976, pp. 70-74
Jacques Brosse, Alexandra David-Neel, Retz, 1978 (reprint Albin Michel, 1991)
Tibet Alexandra David-Neel, photo album, Plon, 1979
Jean Chalon, Bright fate of Alexandra David-Neel, Academic Bookstore Perrin, 1985 (ISBN 2-262-00353-X)
(en) Ruth Middleton, Alexandra David-Néel, Portrait of an Adventurer, Shambhala, Boston, 1989
Éric Le Nabour, Alexandra David-Néel, Lattès-Ushuaia, 1992
Joëlle Désiré-Marchand, Les itinéraires d'Alexandra David-Néel, Arthaud, 1996
Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel, Arthaud, 1997
(en) Barbara Foster & Michael Foster, The Secret Lives of Alexandra David-Neel: A Biography of the Explorer of Tibet and Its Forbidden Practices, Woodstock, The Overbook Press, 1998
Joëlle Désiré-Marchand, Tibet, voyage à Lhassa, sur les traces d'Alexandra-David Néel (photographies de Stefano Ponsotti), Arthaud, 2004
Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel. Vie et voyages. Itinéraires géographiques et spirituels, Artaud, 2009 (seconde édition, revue et augmentée, de l'ouvrage de 1996)
Gilles van Grasdorff, Alexandra David-Néel, Pygmalion, 2011, (ISBN 2-7564-0416-0)
Gwenaëlle Abolivier, Alexandra David-Néel, une exploratrice sur le toit du monde, Éditions Ados d'âne, 2012
Film sur Alexandra David-Néel
Alexandra David-Néel - J'irai au pays des neiges
Notes et références
↑ Note : le nom de son mari, Néel, ne se prononce normalement pas « nil » mais « né-èl » [ne'ɛl] conformément à l'orthographe semblable à celle de réel. Alexandra David a cependant adopté la graphie Neel sans accent (Jacques Brosse, Alexandra David-Néel, Albin Michel, coll. Espaces libres, page 44, note 1), avec paradoxalement la prononciation « nèl ». Elle l'explique elle-même dans une lettre à son éditeur Brockhaus datée du 8 mars 1935 : « La prononciation correcte est Néel...Quant à moi, j'écris Neel sans accent, mais je prononce Nèl » (Jacques Brosse, Alexandra David-Néel, Albin Michel, coll. Espaces libres, page 44, note 1).
↑ a et b Hélène Duccini, « La « gloire médiatique » d'Alexandra David-Néel » [archive], Le Temps des médias, 1/2007 (no 8), p. 130-141.
↑ Raymond Brodeur, Centre inter-universitaire d'études québécoises, Centre d'études Marie-de-l'Incarnation, Femme, mystique et missionnaire : Marie Guyart de l'Incarnation : Tours, 1599-Québec, 1672 : actes du colloque organisé par le Centre d'études Marie-de-l'Incarnation sous les auspices du Centre interuniversitaire d'études québécoises qui s'est tenu à Loretteville, Québec, du 22 au 25 septembre 1999 [archive], Presses Université Laval, 2001, (ISBN 2-7637-7813-5 et 9782763778136), p. 180.
↑ (en) Erika A. Kuhlman, A to Z of Women in World History (livre numérique Google), Infobase Publishing, 2002, 452 p., article sur Alexandra David-Néel, p.5-7 : « He began publishing a republican journal but was forced to stop when Napoleon Bonaparte declared himself emperor.Louis David was exiled to Belgium where he met and married Alexandrine Borghmans.The young Belgian woman would inherit her father's money upon his death, and David was penniless.Alexandra David described her parent's marriage as unhappy from the start, and disagreement between the couple increased with the birth of their daughter.Louis David wanted his child to be born in France (she was);Alexandrine David wanted her daughter raised as a Catholic (she was not).Louis David had his daughter secretly baptized in the Protestant faith [...]. "
↑ Catherine Reverzy, Femmes d'aventure : du rêve à la réalisation de soi, Odile Jacob, 2001, 328 p., chap. 4 (Alexandra David-Néel Marche comme ton cœur te mène…), p. 270.
↑ (en) Barbara Foster & Michael Foster, The Secret Lives of Alexandra David-Neel. Biography of the Explorer of Tibet and its Forbidden Practices, Woodstock, The Overbook Press, 1998, p. vii-viiii (Chronology).
↑ a, b et c Raymond Brodeur, op. cit., p. 180.
↑ Catherine Reverzy, op. cit., p. 273.
↑ Alexandra David-Néel, Voyages et aventures de l'esprit: textes et documents inédits, Éditeur Question de, 1985, p. 9.
↑ Biographie officielle d'Alexandra David-Néel, (3e partie) [archive], sur le site alexandra-david-neel.org.
↑ Alexandra David-Néel, franc-maçonne [archive].
↑ Raymond Brodeur, op. cit., p. 180-182.
↑ Jean Chalon, Le Lumineux Destin d'Alexandra David-Néel, Librairie académique Perrin, 1985, (ISBN 2-262-00353-X), p. 63-64.
↑ Erika A. Kuhlman, A to Z of Women in World History, op.cit.: « Her father encouraged her musical talents, and she attended the Royal Conservatory in Brussels, Belgium, refining her piano and vocal talents. "
↑ a et b Jean Chalon, Le Lumineux Destin d'Alexandra David-Néel, Librairie académique Perrin, 1985.
↑ Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel, Vie et voyages: Itinéraires géographiques et spirituels, Arthaud, (lire en ligne) [1] [archive]
↑ a et b Raymond Brodeur, op. cit., p. 181.
↑ Biographie officielle d'Alexandra David-Néel (5e partie), sur le site alexandra-david-neel.org.
↑ Nico P., Alexandra David-Néel, exploratrice, féministe, anarchiste [archive], Alternative libertaire, no 187, septembre 2009.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 195.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 199.
↑ Lama Kazi Dawa Samdup [archive].
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 196-197.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 195-201.
↑ Raymond Brodeur, op. cit., p. 184 et 187.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 201.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 202.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 205-206.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 224-225.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 225.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 228.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 229.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 230-231.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 235.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 242.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 243.
↑ (en) Foster Stockwell, Westerners in China: A History of Exploration and Trade, Ancient Times Through the Present [archive], McFarland, 2003, 226 p., p.121 : « In 1916 she again went into Tibet, this time at the invitation of the Panchen Lama [...].He gave her access to Tashilhunpo's immense libraries of Buddhists scriptures and made every corner of the various temples accessible to her.She was lavishly entertained by both the Panchen Lama and his mother, with whom she remained a longtime friend."The special psychic atmosphere of the place enchanted me," she later wrote."I have seldom enjoyed such blissful hours." "
↑ Foster Stockwell, op.cit., p.121 : « Alexandra David-Neel then returned to Sikkim with honorary lama's robes and the equivalent of a Doctor of Philosophy in Tibetan Buddhism.There she found herself slapped with a deportation notice by the British colonial authorities.They objected to her having ignored their no-entry edict in going across the border into Tibet. "
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 249.
↑ Le Tibet d'Alexandra David-Néel, album de photos (Plon, 1979), p. 141.
↑ Foster Stockwell, op.cit., p.121 : « She didn't dare take a camera, surveying equipment, or anything else that might mark her as a foreigner.The small compass and pistol that she possessed, as well as a pouch of ransom money in case of trouble, she kept under her rags.[...] they finally slipped into Lhasa unnoticed among the great swarm of pilgrims celebrating the joyous Tibetan festival of Monlam. "
↑ Foster Stockwell, op.cit., p.121 : « At Lhasa she received no welcome by the Dalai Lama or his aides, no tour of the lamasery's scholarly books and treasures, and no honorary lama's robes. "
↑ a et b Jacques Brosse, Alexandra David-Neel [archive], p. 195.
↑ Alexandra David-Néel, Voyage d'une Parisienne à Lhassa : « Le palais du dalaï-lama dont la décoration intérieure, très riche en certains endroits, est entièrement de style chinois, n'a rien de très particulier ».
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 307.
↑ Foster Stockwell, op.cit., p.121 : « With her face blackened by cooking-pot soot, pigtails made of yak hair, and the traditional fur hat on top of her head, she and Yongden trekked into the city with the lightest possible packs they could carry. "
↑ Biographie officielle d'Alexandra David-Néel (6e partie), sur le site alexandra-david-neel.org : « Cependant, Alexandra commet à Lhassa même une imprudence qui faillit lui coûter cher, celle de se rendre chaque matin à la rivière pour faire un brin de toilette en cette période hivernale.Ce fait inhabituel intrigue une de ses voisines à un point tel qu'elle le signale au Tsarong Shapé (le gouverneur de Lhassa).Celui-ci, absorbé par des préoccupations plus importantes, allait, quelque temps plus tard, envoyer un de ses hommes pour procéder à une enquête lorsque la rumeur lui apprend qu'Alexandra et Yongden viennent d'arriver à Gyantsé.Le gouverneur en a aussitôt déduit que la dame se lavant tous les matins ne pouvait être qu'Alexandra.Cette histoire, Alexandra et Yongden ne l'ont connue que quelques mois après, par des lettres de messieurs Ludlow et David Macdonald, l'agent commercial britannique qui, à Gyantsé, a stoppé leur avance. "
↑ Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel, vie et voyages : itinéraires géographiques, seconde édition revue et augmentée, Arthaud, 2009, 700 p., p. 445.
↑ Jean Chalon, op. cit., p. 310.
↑ Biographie (6e partie [archive], sur le site alexandra-david-neel.org.
↑ Joëlle Désiré-Marchand, Alexandra David-Néel, vie et voyages : itinéraires géographiques, seconde édition revue et augmentée, Arthaud, 2009, 700 p., p. 445 : « La famille Macdonald prête des vêtements et achète une nouvelle tenue tibétaine à Alexandra. C'est dans cette robe neuve qu'elle se fera photographier en studio, quelques mois plus tard à Calcutta ».
↑ Raymond Brodeur, op. cit., p. 182.
↑ a et b Sara Mills, Discourses of Difference: An Analysis of Women's Travel Writing and Colonialism [archive], Routledge, 2003, 240 p., en part. p. 123-150.
↑ Brigitte Marrec, MCF Civilisation américaine, Université de Paris-X, Nanterre, Groupe F.A.A.A.M., 4 mai 2007, Présentation de l'ouvrage de Sara Mills: Discourses of Difference: an Analysis of Women's Travel Writing and Colonialism [archive], p. 24.
↑ (en) Peter Hopkirk, Trespassers on the Roof of the World: The Secret Exploration of Tibet, Kodansha Globe, 1995, 276 p., p.226 : « Although her detractor was later to claim that it was a fake - a montage - she was even photographed by Tibetan friends posing before the Potala. "
↑ (en) Barbara Foster & Michael Foster, The Secret Lives of Alexandra David-Neel. Biography of the Explorer of Tibet and its Forbidden Practices [archive], Woodstock, The Overbook Press, 1998, 330 p., (ISBN 1585673293) : « The motives of this ill-tempered, anti-Semitic tract were made obvious by the author's insistence that Alexandra's parents had been modest shopkeepers and that they were Jewish and spoke yiddish at home » - « Denys called her subject an actress and alleged that she was an impostor who invented the stories of her travel and studies ».
↑ a et b Barbara Foster & Michael Foster, op. cit., p. vii-viiii (Chronology).
↑ Prix féminin de l'Académie des Sports [archive]
↑ Voyage au Tibet Interdit [archive].
↑ Session 2011 de l'Institut diplomatique et consulaire (IDC): discours de clôture d'Alain Juppé devant la nouvelle promotion issue de l'IDC [archive]
end quote from: the French Wikipedia translated through google Translate into English.
It is interesting to me that she was a Freemason who also became a Buddhist.
My father wore the blue Sapphire gold ring with the diamond in the center of someone who is a new initiate into Freemasonry as well. So, eventually as he taught me to be a Free Thinker by debating with me as a child on everything starting about age 8 I learned to question everything as every free thinker must. So, this kept me alive as I saw how most people are not self aware and tend to be self destructive instead of being self aware because they just accept everything people tell them without questioning anything enough to survive what people tell them. Because most of what people say is just baloney.
So, eventually I was attracted to Tibetan Buddhism in a similar war to Neel and traveled for four months with my family through Japan, Thailand, India and Nepal and met many Tibetan Lamas and Monks and Anis and devout Tibetan Buddhists in 1985 and 1986. I hiked up into the Himalayas near the Tibetan Border in March 1986 I believe was across suspension bridges with the wind blowing often (and sometimes snowing) up to 10,000 feet in altitude with my family then when I was 37. We hiked and trekked a total of 50 miles during this week or two. We stayed with Sherpa families in their houses or little hotels along the Helambu trails there in Nepal. A that time there were no vehicles (cars, planes or helicopters) within 25 to 50 miles most of the time nor were there any roads at all because of the vertical heights and drops and ruggedness of those areas.
We decided at that time not to take a bus into Lhasa because a friend of mine had done this and a whole busload of tourists had died at 20,000 feet when their bus died at the pass over into Tibet from Nepal. I didn't want to do this to my kids because you couldn't fly from Nepal to Tibet then because it wasn't open then for that. Also, Lhasa is at 12,000 feet and a friend of mine died within 10 minutes of getting off the plane. However, she was 70 at the time.
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